Une opinion de Tamimount ESSAIDI
Directrice de la Maison de Quartier Saint-Antoine à Forest

Une opinion de Tamimount ESSAIDI



L’ère est au contrôle, mais pas n’importe qui est contrôlé ! L’usager faible, celui qu’on charge à l’image du bouc-émissaire.

Actuellement, les bénéficiaire du RIS sont déjà contrôlés par les CPAS, l’on demande de vérifier toute une série d’actes les concernant, comme par exemple, le registre des présences des structures alpha/Fle qu’ils fréquentent etc...

La personne se met naturellement déjà dans un système d’activation, elle souhaite s’en sortir, lui rajouter une obligation contractuelle avec de potentielles sanctions, ne fera qu’aggraver sa précarité, la mettre dans une tension perpétuelle, avec un résultat inversé de ce que l’on pense.

Nous soutenons une démarche citoyenne qui permet aux personnes qu’elles prennent part positivement, qu’elles participent au changement et la transformation de leur situation de précarité sans leur rajouter une épée de Damoclès qui peut les fracasser à tout moment !

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